Nos plaquettes

 

Pour télécharger la LISTE DES PLAQUETTES « PAGES DE LA RÉSISTANCE » publiées par l’ANACR-Oise, MERCI DE CLIQUER ICI

Éditées semestriellement par l’ANACR depuis 2004, ces plaquettes sont les pierres de notre mémoire collective sur cette période si importante dans l’histoire de notre pays. Une histoire qui peut éclairer encore notre actualité. Et des parcours de résistants que nous sommes heureux d’honorer.

Quand l’auteur est un Résistant son nom est suivi du signe ‘®’. Les autres auteurs sont soit des historiens universitaires (Jean-Pierre Besse, Françoise Leclère-Rosenzweig) ou régionaux (Frédéric Gondron), soit des enseignants d’histoire (Véronique Decayeux, Françoise Vincent), soit des « amateurs » dont le travail est validé par un historien (Gil Boulanger, Hélène Boulanger-Fabre, Lucienne Jean, Serge Salomon). 

Chaque plaquette est vendue entre 3 et 8€ : merci de contacter l’ANACR-Oise pour vous les procurer.

L’ANACR a aussi publié sous la direction de Jean-Pierre Besse le livre : Ils ont fait le sacrifice de leur vie… Le prix de la liberté dans l’Oise, 1940-1945 (20€)

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N°1- Lucienne Sébart ® : Ma Résistance dans la Somme (1943) – publié en juin 2004

01Résistante dès l’automne 1940 dans l’Oise puis dans le Calvados et l’Eure-et-Loir « Laurette » arrive dans la Somme à la fin 1943. Mers-les-Bains, Moliens, Amiens, le Noël 43, l’évasion d’un FTP de l’hôpital d’Amiens, le rôle des cheminots, la joie de la libération de la Corse, l’opération Jéricho, la rencontre des « Caucasiens »… Ces pages nous racontent avec passion et réflexion ses souvenirs. La plaquette 30-31, « Hommage à Lucienne Fabre-Sébart », reprend l’ensemble de sa vie de Résistante.

N°2- René Charpentier ® : Souvenirs de Jeunesse – La guerre 1939-1945 – La Résistance – publié en novembre 2004

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50 ans après les évènements, René Charpentier nous transmet ses souvenirs de la Résistance à Senlis depuis février 1943 où il entre au Front National (le vrai précise-t-il). Avec son amie Jacqueline Leroy-Cabre, distribution de tracts, journaux, renseignements, fausses cartes, sabotages… sont les tâches habituelles et dangereuses mais c’est la cache d’aviateurs américains, de soldats sud-africains… noirs et même de soldats soviétiques évadés qu’il narre avec brio et humour.

N° 3 et 4- Marcel Letort ® :  Souvenirs de Résistance et Déportation – 1ère partie : Résistance et internement – 2ème partie : La déportation – publiés en juin et décembre 2005

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Démobilisé, ce Compiégnois, militant communiste, participe à la Résistance dès février 1941. Incorporé dans l’OS, grâce à Robert Georgelin, il y multiplie les sabotages. Il développe son arrestation rocambolesque, ses transferts de prison en prison, son procès devant la Section Spéciale et surtout sa fierté d’être « le bataillon d’Eysses » où les 04valeurs de Fraternité, Solidarité, Amitié prennent tout leur sens. Après le soulèvement des internés en février 1944, c’est son retour à Compiègne à Royalieu le 3 juin 1944 et la déportation à Dachau où il est incorporé au commando d’Allach dans l’usine BMW. L’arrivée des premiers chars américains le 30 avril 1945 dans le camp est pour lui du délire mais ce n’est que le 1er juin qu’il arrive à l’hôtel Lutetia à Paris.

N° 5- Paulette Formaux ® : Saint-Leu-d’Esserent 1940-1945 – publié en juin 2006

Paulett05e Formaux fut agent de liaison FTP et FN dans l’Yonne où elle est née. Dans cette brochure, elle n’évoque pas son passé de Résistante mais celui de la ville où elle fut longtemps institutrice. Elle commence par la drôle de guerre marquée par l’installation des usines Brissonneau et Lotz de Montataire dans la carrière souterraine de Saint Leu et les premiers actes de Résistance (notamment ceux de Raymonde Carbon et du groupe Valmy). Elle développe aussi toutes les activités autour de la base souterraine des V1 qui devint en 1944 la cible privilégiée des Alliés. Dans la ville détruite à 80%, la Résistante, Charlotte Bachimont est la première femme élue conseillère municipale.

N° 6 et 7- Ernest Biette, Matricule 73048  ® :  LAUÏNGEN ARBEIT LAGER – 1ère et 2ème parties – publiés en décembre 2006 et juin 2007

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Militant communiste de Creil-Montataire, Ernest fut arrêté en septembre 1942, connut diverses prisons et participa à la révolte de la centrale d’Eysses avant d’être déporté de Royalieu par les « wagons de la mort » à Dachau en juillet 1944. Dans ces brochures, Ernest Biette raconte de façon précise la vie dans le commando de Lauïngen : les hurlemen07ts, les coups, les appels et contre-appels, les poux, les brutes ignobles… mais aussi la réorganisation du PCF clandestin, la solidarité pour rester un être humain dans des conditions effroyables, la fierté de résister par les sabotages. Le 29 avril 1945, l’armée américaine libère le camp. Sa rencontre avec le général Leclerc lui permet de rentrer dans les camions de la 2ème DB de retour à Strasbourg. Des fragments de vie et une belle leçon d’humanité.

N° 8- Paul Morel ® : Avoir 20 ans en 1939 – publié en décembre 2007

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Son récit commence ainsi : « J’ai 20 ans le 25 août 1939. Huit jours après c’est la guerre ». Engagé début 40, il fait partie dit-il de la débâcle de l’Armée française. Animé du sentiment patriotique inculqué par la « Communale », il ne supporte pas l’occupation nazie et multiplie les actions interdites par « les boches » jusqu’à déposer au monument aux Morts de Breuil-le-vert un drapeau tricolore fait de vieux vêtements. Contacté par André Oudin (OCM), il relate les faits de Résistance plus coordonnés, les peurs, les incidents, sa réquisition au printemps 43 par l’entreprise Todt, les « pannes »… jusqu’au 1er septembre 1944.

N° 9- Maurice Picart ® : L’occupation et la Résistance dans la vallée de la Basse-Automne – publié en juin 2008

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Cette plaquette est le travail réalisé en 1994-95 et publié tel qu’il a été écrit par Maurice Picart, Résistant de la région qui retrace à peine son propre engagement mais essentiellement l’histoire de toute cette région. Il fait un rappel de la situation historique avec les problèmes de ravitaillement, le bois de chauffage, le couvre-feu, le service « rural » imposé par Vichy, les requis, les réfractaires au STO… mais aussi la Résistance qui se cherche, s’organise, se renforce, et se structure (Compagnie FTP du Grand Ferré, réseau Buckmaster), insistant sur la présence de prisonniers soviétiques et reprenant date par date la liste des sabotages, des coups de main réalisés jusqu’à la Libération.

N°10- René Dumontois ® : Souvenirs de Résistance – publié en décembre 2008

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Il avait consigné ses souvenirs sur des petits cahiers d’écolier (il avait 12 ans en 1940) dans lesquels il s’attache surtout à l’action de son père André dans la Résistance. Aussitôt rentrés d’évacuation, à Noyon, ils avaient commencé à récupérer toutes les armes et munitions laissées par l’armée française car « cela allait nous servir ». Jean-Pierre Besse précise que si les faits attribués à « mon père et moi », « mon copain et moi » ne manquent pas … les dates sont moins sûres.

N°11- Collectif : La Résistance à Beauvais -publié en juin 2009

11 La ville préfecture a lourdement souffert des bombardements et combats de 1940. L’installation de la Luftwaffe en 1943 sur l’aéroport du Tillé place Beauvais parmi les objectifs de l’aviation alliée. C’est bien sûr le siège de la Feldkommandantur et, à partir de 1942, la SIPO-SD (Gestapo) s’y installe. C’est dans ce contexte difficile que les organisations de Résistance se structurent et agissent : le Front National très présent organisé autour de Marcel Dubos, Libé-Nord recrutant surtout parmi les militants socialistes, l’OCM en lien très marqué avec le BOA, le puissant réseau de renseignement la Confrérie Notre Dame… La biographie de seize figures de la Résistance beauvaisienne est développée. Il y est fait ensuite la chronologie des arrestations, des déportations, des victimes de la caserne Agel avant de terminer par les combats de la Libération.

N°12 – Collectif : La presse clandestine isarienne – publié en décembre 2009

12 Il s’agit de la presse clandestine distribuée dans le département pour informer et populariser le combat et les idéaux des Résistants avec, comme les autres formes d’action, des obstacles nombreux. Au début de l’occupation, c’est la presse parisienne qui est transportée dans l’Oise dont le célèbre Résistance que Madame Louis de Compiègne convoyait. Des petits journaux sont aussi lâchés par avions. Des rapports du préfet signalent la distribution du Travailleur de l’Oise, mais le journal dont la parution est la plus régulière est Le Patriote de l’Oise. Même si ces journaux sont le plus souvent un simple recto-verso, les rédiger, les imprimer, les distribuer met toujours en danger sa vie.

N°13- Jacques Vanderbecken ® : Souvenirs – publié en juin 2010

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Après avoir longtemps gardé le silence, ce haut responsable des FTPF de l’Oise raconte sa guerre, sa Résistance sans négliger d’abord ses ennuis pendant l’exode : être blond aux yeux bleus, qualifié d’ « aryen », de « 5ème colonne », de « boche du Nord ». De retour à Creil, réfractaire au STO, il est contacté par des Résistants du Front national, notamment le cultivateur Norbert Hilger et commence une vie clandestine : sabotages et actions militaires se multiplient. Engagé dans l’armée régulière d’octobre 1944 à octobre 1945, il n’oublie pas sa vive altercation avec son capitaine qui se permet de critiquer la Résistance et la France Libre.

N°14- Jean-Pierre Besse : L’Organisation Spéciale (O.S.) – publié en décembre 2010

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Sur le plan national, l’OS est liée à la reconstitution clandestine du Parti communiste. Elle va progressivement passer à l’action, à l’action directe et surtout à l’action armée. C’est « l’Organisation d’où sont sortis les FTP » mais son histoire est difficile à écrire reconnaît Jean-Pierre Besse. Des actions sont attribuées à l’OS de Compiègne, d’autres revendiquées par les détachements FTP Valmy et Patrie. Mais les membres de ces deux détachements étaient-ils déjà FTP ou encore des groupes de l’OS ? Dans tous les cas la répression va les frapper durement. Avec les rapports du préfet et de la gendarmerie, Jean-Pierre Besse dresse la liste des Résistants arrêtés et condamnés.

N° 15 & 16- Françoise Leclère-Rosenzweig : Les juifs de l’Oise 1939-1945 – publié en 2011

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Ce travail de recherche commence par le rappel des étapes de la politique raciale : les premières mesures antisémites de Vichy sans aucune intervention des autorités d’occupation allemandes, les statuts des juifs… L’étude s’appuie ensuite sur le recensement effectué dans le courant d’octobre 1940 qui fait état de 271 israélites présents dans le département soit 0,1% de la population de l’Oise et sur les listes nominatives qui permettent d’étudier le parcours de chacun au cours de la guerre. Exclue de la société française, la population juive connaît la spoliation et l’aryanisation de ses biens (leurs entreprises sont mises sous la tutelle d’un administrateur provisoire et leurs biens matériels mis aux enchères). Deux grandes vagues d’arrestation dans l’Oise se déroulent durant l’été 1942 et en janvier 1944 et tous ceux qui sont pris sont déportés à Auschwitz. 107 victimes dont 21 enfants sont identifiés. Trois hommes seulement rentrent des camps de la mort. Sont aussi abordés les sujets des enfants cachés, des Justes et de la participation des juifs à la Résistance.

N°17 – Jean-Pierre Besse : L’année 1942 en Picardie – publié en juin 2012

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Jean-Pierre Besse traite les trois départements (la région administrative n’existait pas) à ce moment, tournant de l’histoire de la seconde guerre mondiale. Avec beaucoup de précisions, il développe pour chaque département les organisations de Résistance et leurs actions. En 1942, il s’agit souvent d’actions spectaculaires destinées à marquer la population et bien montrer qu’il existe une Résistance intérieure : choix de dates symboliques (1er mai, 20 septembre…), premières attaques de mairie, manifestations de femmes, exceptionnelle attaque de la Soldatenheim d’Amiens le 24 décembre 1942… L’intensification des actions de Résistance s’accompagne aussi de l’accélération de la répression (premier convoi de déportés juifs et de déportés politiques en 1942 à partir de Compiègne). C’est durant l’été 1942 que la SIPO-SD (appelée souvent Gestapo) s’installe dans chaque département.

N°18- Émile Hérisson ® & Raymond Zerline ® : Hommage à Jean-Pierre Besse – publié en novembre 2012

Jean-Pierre Besse, décédé brutalement en juillet 2012, a été président de l’AJPBNACR-Oise et membre du Conseil national de l’ANACR. Il était aussi président de l’Association pour le concours national de la Résistance et de la Déportation dans l’Oise. Au-delà du choc qu’a été sa disparition, l’ANACR-Oise a voulu lui rendre hommage. Émile Hérisson comme Raymond Zerline qui avaient beaucoup travaillé avec Jean-Pierre Besse, multipliant avec lui les travaux et les conférences sur la Résistance de l’Oise, lui consacrent ce numéro rassemblant des témoignages d’amis et des extraits de ses œuvres liées à son département qui restent une référence pour bon nombre de chercheurs. En 2017, la plaquette N°27 reviendra sur l’œuvre de Jean-Pierre Besse.

N° 19- Raymond Zerline ® : Un journal clandestin : le Patriote de l’Oise – publié en juin 2013

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Cette brochure est consacrée au plus important journal de la presse clandestine : le Patriote de l’Oise à ses rédacteurs : Edmond Léveillé, Pierre Auzi et Georges Jauneau et surtout au jeune FTP Albert Maury, son imprimeur, distributeur, soldat, déménageur, voyageur « de l’ombre ».

N°20- Émile Hérisson ® : La forêt de Compiègne et ses environs, 1940-1944 – publié en octobre 2013 avec la collaboration de Didier Dumay et Marc Pilot

20Cette 20ème plaquette couvre la région des 11 communes de la forêt de Compiègne pendant la guerre : l’invasion, l’occupation, les persécutions, les prémices de la Résistance puis ses structures et ses actions. Cette vue d’ensemble fourmille de faits précis avec des noms, des dates et des lieux grâce aux multiples recherches d’Emile. La forêt réquisitionnée par la Wehrmacht qui se met au « gazobois » mais aussi la forêt refuge n’est pas oubliée, sans négliger la dramatique particularité de Compiègne d’abriter le Frontstalag 122, antichambre de la déportation avec les convois jusqu’à la gare.

N°21- Raymond Zerline ® : La Résistance dans le Valois – publié en juin 2014

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Raymond Zerline aborde ici la région du Valois où il s’est installé. Il énumère d’abord ce qu’il appelle « les faits et méfaits commis » dans la région année par année, consacre une grande partie aux aviateurs alliés, développe les actions des deux réseaux (Publican et Alliance) et des mouvements présents (OCM, VOP, FN), dresse la liste non exhaustive des noms des membres FTP du détachement « Grand Ferré » et de ceux qui « ont fait le sacrifice de leur vie » car, conclut-il, « En histoire les recherches ne sont jamais terminées ».

N°22- Véronique Decayeux : Les enseignants de l’Oise durant l’Occupation – publié en octobre 2014

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Véronique Decayeux aborde d’abord la situation de l’école entre 1940 et 1944 ; celle-ci a souvent servi de bouc émissaire dans un pays qui essuie des échecs : suppression des écoles normales d’instituteurs, droit du gouvernement de révoquer « tout fonctionnaire qui paraît être un élément de désordre, un politicien avéré ou un incapable », culte du chef… avec des anecdotes savoureuses qui dénotent un certain état d’esprit des enseignants. Sont développées ensuite toutes les actions de Résistance avec des listes non exhaustives, est-il précisé, des enseignants classés par mouvements et réseaux. De grandes figures de la Résistance de l’Oise apparaissent comme Edmond Léveillé, Georges et Madeleine Blin, Roland Delnef, Marcel Sailly, Pierre Pichot, Simone Hainault, Yves Leclère, Jean Biondi, etc. La plupart ont fréquenté l’école normale de Beauvais. « Pas un réseau, pas un mouvement où n’apparaisse au plus haut niveau, un instituteur, une institutrice ou un professeur » remarque Jean-Pierre Besse. Ils ont repris l’enseignement après la guerre mais nombreux ont été fusillés, déportés et « ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux ? » (cas d’André Raffoux). Cette plaquette leur rend hommage.

N°23-  Hélène Boulanger-Fabre & Serge Salomon : Pont-Sainte-Maxence, Pontpoint, Les Ageux, Sarron – publié en juin 2015

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Après une brève présentation géographique et politique de ces quatre communes (Sarron n’est pas encore rattachée à Pont-Sainte-Maxence) les auteurs font un rappel historique général de la France et des structures de Résistance dans l’Oise. Ensuite sont développés chronologiquement tous les faits de Résistance, des premiers gestes de transgression (Humanité clandestine distribuée), à l’apparition de mouvements sociaux (prise de parole devant la Salpa), jusqu’à l’action directe des sabotages notamment sur la voie ferrée de Sarron. On remarque que l’automne 1942 a été terrible pour les Résistants : des noms de rue permettent d’en garder le souvenir. L’office religieux organisé en l’honneur d’un pilote américain abattu suivi par deux mille personnes à Pontpoint le 18 juin 1944 annonce bien la Libération qui est vue notamment par un témoignage inédit : la lettre de Jeanne Grignon à sa fille raconte les journées du 31 août au 2 septembre 1944.

N°24- Frédéric Gondron : La Résistance dans le secteur de Chambly. Le maquis de Ronquerolles – publié en décembre 2015

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Président de l’association Picardie 1939-1945, Frédéric Gondron nous rappelle l’histoire si courte et si héroïque du « maquis » de Ronquerolles (juin 1944) et aussi celui des Kroumirs (août 1944), tous deux emmenés, entre autres, par le détachement FTP « Patrie » ; il rappelle aussi le contexte dans lequel elle se déroulait : la présence massive de troupes allemandes, la proximité des villes et villages qui rendait la clandestinité difficile… De nombreuses actions sont à mettre à l’actif du détachement « Patrie », connues grâce à la confrontation des rapports de gendarmerie, du préfet et des témoignages d’un acteur principal qui a rédigé des rapports à la Libération : Kléber Dauchel. Malgré le déclenchement de violence et de représailles sans précédent, la Résistance a répondu courageusement en participant de façon décisive à la Libération de notre pays. Des stèles et commémorations en rappellent  le souvenir.

N°25- Lucienne Jean & Hélène Boulanger-Fabre : La Résistance dans le canton de Saint-Just-en- Chaussée – publié en novembre 2016

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Après avoir rappelé les circonstances du déclenchement de la guerre, les derniers combats qui consacrent la défaite des alliés et sont très  intenses autour de Saint-Just-en-Chaussée (où il faut noter le massacre des bataillons sénégalais), les premières lois de Vichy, la traque des communistes déjà inaugurée sous la IIIème République, les restrictions et les contraintes de l’Occupation, cette plaquette décrit les premiers signes de Résistance, la mise en place des organisations, en distinguant mouvements, réseaux et groupes d’action. Trois organisations s’imposent dans le canton : les FTP avec le détachement Jacques Bonhomme animé par Georges Jauneau, l’OCM sous l’impulsion de Georges Fleury et Libé-Nord. Puis est proposé un répertoire des principaux acteurs de la Résistance dans le canton par de courtes biographies et un recensement des actions engagées, le tout émaillé de témoignages inédits. Il faut souligner que les sources sont toujours clairement indiquées. Jean-Pierre Besse continue de nous influencer !

N°26- Françoise Vincent & Hélène Boulanger-Fabre : La Résistance dans les cantons de Betz et Nanteuil-le-Haudoin – publié en juin 2017

plaquette26C’est une présentation classique de ces cantons ruraux déjà exposés à deux guerres, voués à la très grande culture (l’agriculteur considéré comme le « patron du milieu rural), abrités derrière la ligne Chauvineau. Ils connaissent des premiers gestes de Résistance dès 1940. Comme dans d’autres cantons, la Résistance se structure et se développe, ici notamment dans les opérations Pick Up avec de nombreux parachutages dont celui de juin 1943 à la ferme de Fourcheret de Pierre Patria qui est arrêté (et non déporté comme indiqué par erreur page 23). Dans un parcours chronologique (non exhaustif) sont inventoriés les principaux acteurs de la Résistance, la répression, les arrestations des Juifs, les initiatives à l’approche du débarquement et l’engagement dans les FFI avec particulièrement l’installation du fameux régiment du colonel Fabien à Nanteuil-le-Haudouin.

N°27- Collectif : Jean-Pierre, Toujours parmi nous – publié en décembre 2017

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Jean-Pierre Besse a été pour l’ANACR-Oise une référence, un responsable très impliqué, un ami. Sa disparition en juillet 2012 a laissé un grand vide. Cinq ans après, l’ANACR-Oise a voulu rappeler tout ce que l’histoire de la Résistance -particulièrement dans notre département- lui doit. Particulièrement informé des évolutions historiographiques et archivistiques sur la seconde guerre mondiale, il a collectionné pendant des décennies des témoignages d’anciens Résistants, ouvert de nouveaux documents et de nouvelles pistes de recherche. Ce numéro regroupe un petit florilège de ses biographies de Résistants, de ses conférences, d’extraits de ses travaux, de conseils pour le concours national de la Résistance et déportation.

N°28 & 29- Collectif : Des femmes résistantes dans l’Oise – publié en octobre 2018

plaquette-femmesCette plaquette, rédigée principalement par Françoise Vincent et Hélène Boulanger-Fabre, s’appuie sur des témoignages oraux, des écrits d’anciens Résistants,  les demandes de cartes de combattants volontaires de la Résistance (les recherches de Françoise Rosenzweig et Véronique Decayeux sur ce sujet vont faire l’objet d’une prochaine plaquette), des recherches aux archives départementales et des travaux d’historiens… L’objectif et le grand mérite de ce travail est de remettre à leur vraie place dans la Résistance, toutes ces femmes, si souvent oubliées, qui ont distribué des tracts, ont été agents de liaison, ont abrité des aviateurs alliés ou des Résistants pourchassés… Toutes ces facettes de leur Résistance sont d’abord mises en perspective avec des portraits de femmes, puis sont présentées par ordre alphabétique des biographie de Résistantes : « quelques biographies » car, longtemps laissées dans l’ombre, pour beaucoup d’entre elles les traces de leurs engagements et de leur courage n’ont pu être retrouvées.

N°30 & 31- Lucienne Jean & Hélène Boulanger-Fabre : Hommage à Lucienne Fabre-Sébart – publié en octobre 2019

LucienneFabreSebartLucienne Fabre-Sébart a rédigé ses mémoires de Résistante pour sa famille sous un titre qui lui ressemble « 1940, J’ai choisi ». Un extrait de ce texte a été publié dans la première plaquette de l’ANACR « Ma résistance dans la Somme, 1943 ». Mais son engagement dans la Résistance a menée Lucienne Fabre-Sébart de l’Oise, au Calvados, puis dans l’Eure-et-Loir, la Somme et Paris jusqu’en 1945 avec l’accueil des déportés et des prisonniers de retour en France. La fin de la guerre n’a pas marqué la fin de son engagement qui s’est exprimé dès la sortie de la guerre au sein de l’association des Amis des FTTP (qui deviendra l’ANACR), de l’Union des Femmes et du Parti communiste et, à partir des années 1980, aux côtés de Jean-Pierre Besse et dans le travail auprès des jeunes. Nous avons voulu, après son décès en avril 2018, rassembler ici toutes les facettes de sa vie militante en lui donnant le plus possible la parole. En préambule, vous lirez un article de Denis Martin, historien, spécialiste de la Résistance dans l’Eure-et-Loir, qui grâce à sa rencontre avec Lucienne Fabre-Sébart a pu identifier des Résistants dont il ne possédait qu’une photographie. Puis nous décrivons son parcours de Résistante, ses réflexions, ses contacts avec de grands Résistants, sa part dans le travail de mémoire, la reconnaissance enfin, après bien d’autres hommages, avec la remise de la médaille de chevalier de la légion d’honneur en 2017.