Le 16 novembre : le très beau film « La douleur » d’après Marguerite Duras à Beauvais – un film souvenir sur la Libération de (et à) Clermont

A l’initiative de l’Association de l’Oise pour le Concours National de la Résistance et de la Déportation (dont l’ANACR-OISE est membre) : le VENDREDI 16 NOVEMBRE 2018 au cinéma CGR de Beauvais : projection du film La Douleur d’Emmanuel Finkiel adapté du roman de Marguerite Duras où elle évoque sa participation à la Résistance, et son attente du retour de déportation de Robert Antelme.

Un échange sur le thème « Mises en scène d’une autobiographie et vérité du témoignage » suivra la projection qui s’adresse :

  • aux enseignants et leurs élèves concernés par le sujet 2019 du Concours National de la Résistance et de la Déportation « répressions et déportations en France et en Europe » : PLAGE HORAIRE 13h30 – 16h30
  • aux amateurs de l’œuvre de Marguerite Duras et d’adaptations cinématographiques… (projection du film à 14h)

Réservations auprès du CGR ou directement par courriel : <mjgomet@wanadoo.fr> –Tarifs pour les groupes scolaires : pour un groupe de dix minimum, la place à 4€ par personne et une entrée gratuite d’accompagnateur – Tarifs pour les associations :  tarif de groupe, 2€50 par membre

Et encore le 16, mais un peu après :

20181008 - AFFICHE PROJECTION FILM BAL POPULAIRE - V3 - BASSE DEFLe Théâtre du Pressoir prépare un spectacle sur une figure de la résistance clermontoise qui se déroulera au Donjon le 31 août 2019. Ce spectacle s’intitulera : « Odette Sauvage, une résistante »
En attendant, la compagnie a préparé un bal populaire lors de la commémoration de la libération de Clermont le 1er septembre dernier qui donne lieu à un film souvenir (voir sur ce blog les photos de l’ANACR) Il a été réalisé par Igor Pejic et Cedric Thomas avec l’aide du département et de la ville de Clermont et des associations locales (l’ASAA, les anciens FFI et leurs amis, la SAHC). La reconstitution de l’arrivée des américains a été faite par l’association « N’oublie pas 44 » et le bal fut animé par le groupe MAM musique et le groupe Jazz and Co.
Le Théâtre du Pressoir a aussi représenté un extrait du spectacle avec, dans le rôle titre, Ema, l’arrière arrière petite fille d’Odette Sauvage.  Pour consulter le site du Théâtre du Presssoir : cliquer ICI

 

 

 

 

 

 

 

3 annonces et peut-être 3 prochains projets pour l’ANACR-Oise ?

2 films témoignages, un sentier pour la mémoire : des initiatives à saluer et pourquoi pas, auxquelles s’associer?

27 mai dernier, au cours de la Journée Nationale de la Résistance, l’ANACR Alsace a officiellement inauguré, avec les élus locaux, le « Sentier des Passeurs du Haut-Florival » à Linthal, Haut-Rhin.

Ce sentier de 8,7 km, tracé en 2010 en partenariat avec les derniers survivants des passeurs et hébergeurs des filières d’évasion, a déjà accueilli près de 5000 personnes en 8 ans, dont 1500 scolaires. Un livret-guide a été édité à 5000 exemplaires par le Pays d’Art et d’Histoire de la région de Guebwiller et présenté le 27 mai dernier, en présence des familles de résistants, insoumis et passeurs.

La filière du Haut-Florival, implantée dans les massifs du Petit-Ballon et de l’Hilsenfirst, a permis d’héberger, entre novembre 1940 et janvier 1945, entre 600 et 800 résistants antifascistes, évadés des camps de prisonniers de Forêt-Noire ou du STO, réfractaires au RAD, insoumis à l’incorporation de force. Les fermes d’altitude servaient de refuge à cette Résistance intérieure, les jeunes (comme le père de notre correspondant, responsable de l’ANACR-Alsace, délégué pour le haut-Rhin) servaient de passeurs vers la frontière des crêtes vosgiennes ou la Suisse.

Certes, l’Alsace est loin de l’Oise mais cette initiative mérite d’être connue et peut-être ce sentier peut-il être une étape de voyages scolaires, du voyage organisé pour les élèves participant au concours de la Résistance et le Déportation ou d’un voyage individuel…

Un livret est disponible gratuitement auprès de l’Office du Tourisme Intercommunal – 45, rue de la République – 68500 GUEBWILLER

Le film de Michel Violet, Arsène Tchakarian Mémoire de l’affiche rouge,  est sorti en 2017 et a du mal à trouver son public car il n’est pas sorti en salles.

Ce film donne la parole au dernier survivant de ce groupe de FTP-MOI, ces résistants « étrangers », polonais, arméniens,…  que, bien malgré eux, les nazis ont immortalisés : ils ont été fusillés le 21 février 1944 mais longtemps après l’affiche rouge esr restée placardée partout en France. Arsène Tchakarian avait pu s’évader et jusqu’à son dernier souffle, il est mort cet été à  101 ans, il a témoigné sur son combat et celui de ses camarades.

Ce film a été présenté en mars à Vitry-sur-Seine, la ville d’Arsène Tchakarian et de Michel Violet; il a été présenté en octobre à Paris et à nouveau à Vitry-sur-Seine et sera présenté à Marseille le 22 février 2019, , au lendemain de l’anniversaire de l’exécution des 23 membres du groupe Manouchian.

C’est bien mais c’est peu ! Et pour l’instant aucune diffusion grand public n’est prévue ! Michel Violet est disponible pour des présentations militantes : l’ANACR-Oise pourrait certainement être à l’initiative d’une projection de ce film.

Pour lire le dossier de presse qui inclut une interview d’Arsène Tchakarian : cliquez ICI

Et pour écouter Marc Ogeret chanter L’affiche rouge, poème d’Aragon, mise en musique Léo Ferré : cliquez ICI

« LES FEMMES EN NOIR »  un  long métrage de Philippe d’Hennezel sur le groupe des « femmes en noir  » de Lyon va sortir et est disponible pour des projections privées 

« Les Femmes en Noir » sont un réseau international, initié par des femmes israéliennes fin 1987 pour s’opposer à l’occupation par Israël des Territoires Palestiniens et à l’oppression qu’elle engendre, elles s’opposent à toutes les formes de violences et dénoncent particulièrement celles qui touchent les femmes.

Les Femmes en Noir de Lyon tiennent une veille silencieuse tous les vendredis sur la place des Terreaux à Lyon, de 18h à 19h.

Pendant ces veilles sont distribués des tracts qui tiennent compte de l’actualité, qui rappellent la situation des prisonnières politiques palestiniennes et dénoncent les multiples violations du droit international commises par l’état d’Israël.

Ce film est le « portrait » de ces femmes engagées et obstinées qui, par leurs paroles, leurs actes, leurs convictions, parfois leurs doutes, font état d’une réalité et d’une situation insupportables dans notre monde actuel..:

Pour en savoir plus : cliquez ICI