Henri Barbusse et les pacifistes dans l’Oise: conférence le 29 juin à 15h à Chantilly

 

SAMEDI 29 JUIN 2019 à 15h

dans la salle des conférences de la mairie de Chantilly – Entrée libre

Après la Grande Guerre, Henri Barbusse et les mouvements sociaux dans l’Oise vus au travers des rapports de police

par Philippe Lamps

C’est la 3ème des conférences des Cahiers de Chantilly  autour de leur N°11 dans lequel Philippe Lamps a publié « Barbusse et l’Oise pacifiste » un article montrant bien toute l’activité des mouvements pacifistes de l’Oise au travers de journaux libertaires comme Le Franc Parleur ou Germinal et au travers aussi des rapports de police : une police qui est sur les dents et toujours à l’affut de la plus petite manifestation en faveur de la PAIX. Il faut croire que la paix faisait plus peur que la guerre !

Henri Barbusse qui vient souvent travailler dans sa maison à Aumont -en-Halatte, se bat sans relâche pour la paix.

  • En fondant, dès novembre 1917, l’ARAC Association Républicaine des Anciens Combattants.
  • Et en 1919, il crée le collectif Clarté avec -entre autres- son ami Pau Vaillant-Couturier « Pour la paix dans un monde juste ».
  • En impulsant au niveau international les luttes pour la Paix et contre le fascisme : en 1932, avec Romain Rolland il organise le Congrès d’Amsterdam, avec Aragon il crée l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires. En  1933, il participe au Congrès mondial contre la guerre et le fascisme dit Amsterdam-Pleyel.

Barbusse est aujourd’hui connu pour son magnifique témoignage LE FEU, Journal d’une escouade, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L’Œuvre  à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin novembre 1917 aux éditions Flammarion, recevant la même année le pris Goncourt : deux ans avant la fin de la guerre ! Les Cahiers de Chantilly ont analysé, toujours sous Laplume de Philippe Lamps, dans leur N°9 un carnet inédit d’Henri Barbusse : « Le carnet d’Henri Barbusse : Enfer, Feu, Clarté »

« Enfer », du titre d’un premier succès de Barbusse avec un roman un peu esthétisant écrit en 1908 ; « Clarté », du titre d’autre roman de Barbusse, écrit en 1919, qui décrit la profondeur de l’onde de choc que fut la Grande Guerre :  « Je suis revenu des régions des sacrifices humains prématurément vieilli et physiquement malade, mais aussi malade du désir de faire quelque chose d’utile à la cause de tous » ; est-ce Simon, le héros du roman qui parle ? Est-ce Barbusse?