Une annonce, le 15 mars, du film « Le carnet de Janina »,des comptes rendus et rappel jusqu’à dimanche : les 10 ans du Mémorial de Royallieu…

A4-LE_CARNET_DE_JANINA

Covoiturage possible : merci de nous contacter

Voici le compte-rendu de la projection-débat du film de Melville L’Armée des Ombres au CGR de Beauvais le 14 février :

Des adhérents de l’ANACR-Oise ont participé au ciné-débat proposé par l’Association de l’Oise pour le Concours  Natioonal de la Résistance et de la Déportation, en présence d’une quarantaine d’élèves d’un lycée professionnel de Beauvais et de leurs professeurs engagés dans la préparation du concours. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le film de Melville a d’abord été présenté en référence au thème  « s’engager pour libérer la France » et à l’engagement  dans la France libre de Melville et de Kessel son inspirateur.

De l’avis des autres spectateurs présents comme des intervenants, le public jeune – où dominaient des lycéennes – a marqué par son attention pendant le film et ses nombreuses réflexions au cours de l’échange qui a suivi et permis de nombreuses prises de parole dans le temps assez court laissé par le long métrage.

L’engagement des personnages pour recueillir et transmettre le renseignement,  exfiltrer des personnes recherchées par l’occupant, faire évader des camarades emprisonnés face à la barbarie des tortionnaires SS ou du sadisme d’exécutions collectives a été bien compris ; mais les servitudes imprévues de cet engagement conduisant aux éliminations de Dounat ou de Mathilde ont permis de mesurer l’absence « d’héroïsation » des résistants portés à l’écran par Melville. La mort de Mathilde ayant particulièrement ému les jeunes spectateurs, l’analyse des images de cette séquence a permis de caractériser les choix de Melville dans l’adaptation du roman de Kessel : aucun des résistants représentés à l’écran ne reste en vie jusqu’à la Libération, malgré l’accélération et l’étirement  du temps au cours de cette dernière séquence qui, en quelques secondes augmente d’une année la durée de la période représentée qui s’étendait jusque-là d’octobre 1942 à février 1943, et non de l’automne 1941 à l’automne 1943 comme le roman qui insistait sur la poursuite du combat, 26 ans plus tôt, dans un contexte historique  différent .

Les 10 ans du Mémorial de Royallieu sont célébrés ce week-end !

Le film « La douleur« , a été présenté en séance « cinéclub au Majestic de Compiègne le 17 février en avant-première des manifestations des 10 ans du Mémorial : si vous ne l’avez pas encore vu, c’est un film magnifique : il passe encore dans les salles…

Vendredi 23 février pour le coup d’envoi de l’anniversaire, le concert « Musique et Résistance » a été un moment d’émotions : émotion musicale portée par le  pianiste Thomas Taquet et la soprano Betsabee Haas et émotion à l’évocation par le conférencier Amaury du Closel (directeuir artistique de l’ensemble « Voix étouffées ») de l’histoire des compositeurs et musiciens dans les camps, et émotion toujours renouvelée simplement en pénétrant dans ce lieu si signifiant dans sa sobriété

Nous avons déjà mis le programme en ligne (et le revoici)  il y a une semaine : aujourdhui et demain ce sont des rencontres, débats, conférences et le film « L’armée des ombres » qui vous sont proposés au Mémorial de Royallieu

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